Contexte d’ONU-Habitat
Le Programme des Nations Unies pour les Établissements Humains (ONU-Habitat) est mandaté par l’Assemblée générale des Nations Unies pour promouvoir le développement d’établissements humains socialement et écologiquement durables et la réalisation d’un logement convenable pour tous. Depuis plus de quarante-cinq ans, ONU-Habitat travaille dans les établissements humains du monde entier, en se concentrant sur la construction d’un avenir meilleur pour les villes et villages de toutes tailles.
Le Bureau Régional d’ONU-Habitat en Afrique, situé à Nairobi, au Kenya, travaille avec les gouvernements africains pour prendre des mesures précoces afin de se positionner auprès des populations majoritairement urbaines. Le portefeuille du Bureau régional en Afrique s’étend aux petits pays en développement intérieurs de la région, qui sont les pays qui contribuent le moins au changement climatique mais qui souffrent le plus de ses impacts. ONU-Habitat étend son portefeuille dans l’Union des Comores après une collaboration de longue date avec le ministère de l’Urbanisme (MATUAFTT), qui a signé son deuxième protocole d’accord avec ONU-Habitat en 2020.
Le Global Land Tool Network (GLTN) est une alliance de plus de 80 partenaires multisectoriels mondiaux, régionaux et nationaux. Le réseau a été lancé en 2006 en réponse aux lacunes des approches, outils et systèmes de gouvernance et d’administration foncières qui entravent la mise en place d’une sécurité foncière à grande échelle. Les partenaires de GLTN travaillent ensemble pour améliorer la sécurité d’occupation du plus grand nombre de personnes possible, en mettant l’accent sur les femmes, les jeunes et les groupes vulnérables. La fonction principale de GLTN est le développement et la diffusion d’approches foncières inclusives soutenues par des outils pratiques, adaptés à l’objectif, sensibles au genre et innovants qui favorisent le développement durable en ne laissant personne de côté et en réduisant la pauvreté.
Contexte et justifications du projet
Les Petits États Insulaires en Développement (PEID) sont particulièrement vulnérables aux crises dues au changement climatique et de la pandémie, en raison d’une vulnérabilité existante aux événements liés au climat et d’une dépendance au secteur économique unique du tourisme. La pandémie a eu des répercussions sur des facteurs socioéconomiques tels que le chômage des jeunes, les disparités entre les sexes, l’exclusion sociale qui sont étroitement liés à un risque imminent de catastrophe naturelle. En tant que tel, une approche intégrée et holistique est nécessaire. Cette initiative d’ONU-Habitat vise à renforcer la capacité des PEID d’Afrique, des Caraïbes et du Pacifique grâce à la collaboration avec d’autres partenaires des Nations Unies vers une reprise équitable et verte, en utilisant l’adaptation au changement climatique pour protéger les populations les plus vulnérables dans la transition vers une reprise à long terme et économique. reconstruction post-COVID-19.
Ce projet du Compte pour le développement, Renforcement des capacités des PEID d’Afrique, des Caraïbes et du Pacifique pour une reprise pandémique verte, résiliente et favorable aux pauvres, devrait contribuer à améliorer les capacités des PEID sélectionnés à promouvoir une reprise verte, résiliente et favorable aux pauvres, qui sera démontré par l’échange de connaissances et d’apprentissage entre les régions avec de tels États, l’action climatique dans les établissements informels pour favoriser une reprise verte, favorable aux pauvres et résiliente, et des mécanismes innovants pour accéder au financement climatique.
Aux Comores, l’un des six PEID d’Afrique situé dans l’océan Indien, quelques aspects freinent un développement urbain résilient, vert et favorable aux pauvres : manque d’urbanisme dans la plupart des villes du pays, absence de politique du logement décent, Insuffisance des services de base, et Insuffisance des capacités des municipalités pour mener à bien leurs missions. En général, il est nécessaire de développer des cartes pour une planification coordonnée et intersectorielle ainsi qu’un système bien défini d’administration des terres et du logement.
Aux Comores, les stratégies urbaines nationales seront renforcées. Par conséquent, un soutien est nécessaire pour fournir une expertise technique et des services de conseil afin de fournir des recommandations pour le renforcement des services de l’administration foncière dans le cadre de la composante du projet DA14 “Contribution des experts techniques à la mise en œuvre d’outils urbains verts, résilients et favorables aux pauvres”. La méthodologie d’analyse comprendra une mission de cadrage à Moroni, Comores ainsi qu’un atelier d’ouverture pendant la mission. L’atelier sera organisé pour les responsables nationaux et locaux utilisant les outils de planification d’ONU-Habitat tels que « Fit-For-Purpose Land Administration » ou « Gestion Foncière Adaptée au Contexte » de GLTN. Les participants seront également formés sur un ensemble d’activités et d’outils utiles pour entreprendre une évaluation de l’état du système d’administration foncière aux Comores afin de renforcer la résilience de leurs villes. L’atelier sera également l’occasion d’échanger des connaissances et des meilleures pratiques. L’analyse résultant de la mission de cadrage permettra de fournir une compréhension holistique et complète des lacunes du système de gestion foncière aux Comores au-delà du plan cadastral prévu, et contribuera ainsi à l’objectif global de renforcement des capacités des gouvernements nationaux sélectionnés (dans ce cas, Comores) dans les PEID africains.
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